Não é só uma grande música. É uma grande curta-metragem (c. 9 mins.) realizada por Claude Lelouch (Les Uns et Les Autres, Un Homme et Une Femme) numa madrugada de Agosto de 1976. Pequena obra-prima do cinéma vérité, C'était un rendez-vous foi filmada em ângulo único por uma câmara giroscópica colocada na parte dianteira de um carro a rodar a mais de 100 km/h pelas ruas de Paris: Boulevard Périphérique - Avenue Foch - Place Charles-de-Gaulle - Avenue des Champs-Élysées - Place de la Concorde - Quai des Tulieres - Arc de Triomphe du Carrousel - Rue de Rohan - Avenue de l'Opéra - Place de l'Opéra - Fromental Halévy - Rue de la Chausée d'Antin - Place d'Estienne d'Orves - Rue Blanche - Rue Pigalle - Place Pigalle - Boulevard de Clichy - Rue Caulaincourt - Avenue Junot - Place Marcel Aymé - Rue Norvins - Place du Tertre - Rue Ste-Eleuthère - Rue Azais - Place du Parvis du Sacré Cœur.
Durante muito tempo especulou-se que o carro usado para transportar a câmara fora um Ferrari 275 GTB (suposição baseada no barulho do motor que se pode ouvir no filme original, e suportada pelo facto de o próprio Lelouch ter um carro dessa marca e modelo). A identidade do condutor gerou também muita discussão, tendo-se arrolado os nomes mais conhecidos do automobilismo na época, como Jacques Laffite, Jacky Ickx, Jean-Pierre Beltoise, Jean Ragnotti, Johnny Servoz-Gavin, etc. Recentemente, porém, Lelouch assumiu a condução do carro, e revelou ter utilizado um Mercedes-Benz 6.9L, tendo posteriormente sobreposto o som do Ferrari para criar a impressão de maior velocidade.
A película não teve edição nem autorização. Quando o filme foi exibido pela primeira vez, o realizador foi preso.
Lelouch parle:
«Neuf minutes trente secondes de pellicule, c'est ce qui me restait à la fin du tournage de Si c'était à refaire, au moment des rendus. Trouvant dommage de laisser perdre ces précieux trois cents mètres de pellicule, j'en ai profité pour réaliser un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps: un film en un seul plan-séquence où la caméra traverserait Paris à grande vitesse, son regard étant celui d'un homme qui conduit comme un fou parce qu'il est en retard à un rendez-vous. Pour moi, être à l'heure est une obsession. Je suis capable de prendre des risques inouïs pour ne pas être en retard.
À côté de moi, mon chef opérateur contrôle la vitesse de la caméra accrochée au pare-chocs. Nous brûlons systématiquement tous les feux rouges. Les rues et les avenues défilent à une vitesse terrifiante. A ce moment là, je me dis que les spectateurs seront collés à leurs fauteuils, écrasant du pied un frein imaginaire.
J'ai limité les risques en tournant ce film cascade au mois d'août, à cinq heures trente du matin, au lever du jour. La circulation est donc quasiment inexistante. Je n'ai pu cependant obtenir l'autorisation de bloquer les rues débouchant sur mon parcours. Un véhicule peut donc déboîter devant moi à n'importe quel moment. Si cela se produit, je prie pour avoir le coup d'œil et les réflexes nécessaires pour réagir au quart de seconde.
Pour la beauté du film, il fallait vraiment que je ne m'arrête pas. Que je stoppe à un feu rouge, et le film disparaissait.
D'une voix de procureur, le préfet, qui m'a personnellement convoqué, dresse à mon intention la liste de toutes les infractions que j'ai commises pendant les quelques minutes de tournage de Pour un rendez-vous. Elle est interminable. Quand il a fini, il lève sur moi un œil noir et dit en avançant la main:
— Remettez-moi votre permis de conduire, s'il vous plait.
Le moment serait mal choisi pour discuter. Je m'exécute. Le préfet de police s'empare du document, le contemple rêveusement pendant quelques secondes, puis... me le rend avec un large sourire.
— Je m'étais engagé à vous le retirer, me dit-il. Mais je n'ai pas précisé pour combien de temps.
Devant ma stupéfaction, il ajoute:
— Mes enfants adorent votre petit film!»
Merci, Snow Patrol
Sunday, March 25, 2007
Tell me that you'll open your eyes
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2 comments:
Olá jomf,
Já conhecia o Filme em questão.
O Roy Osó., mostrou-nos esse filme (a mim, á namorada, á F. Card. e á J. Feyo em Altura) (Algarve).
Valeu, porque este filme transportou-me para umas férias giríssimas (sem saídas á Noite)
:)
Um beijinho.
eu sugeria um remake tuga pelas ruas de Lisboa... mas só qdo eu mudar de carro :)
bjno
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